TRANSMETTRE

Un film co-produit par ORAGE FILMS et VOSGES TV

Aujourd’hui se joue l’agriculture de demain.

Au cœur d’une vallée vosgienne d’Alsace, la ferme du Runtzenbach incarne un modèle d’agriculture paysanne, biologique et citoyenne.
Ce refuge face au monde consumériste est l'œuvre de Monique et Francis Schirck. Elle leur aura apporté, mais aussi beaucoup pris, parfois jusqu’au plus profond de leur chair.

De cette vie de labeur, un équilibre, fragile, est enfin trouvé.
Mais Francis a 67 ans : l’heure de la retraite a sonné.
Il faut donc “transmettre” pour éviter que la ferme et ses valeurs ne disparaissent.
Leur fille unique ne sera pas agricultrice. Alors, à qui “transmettre” ? Comment s’assurer que le combat d’une vie perdure ?
Du désarroi des agriculteurs face au modèle classique de transmission jusqu’à la mise en perspective d’un avenir possible, nous allons suivre sur plusieurs mois, de l’intérieur, l’évolution de la question complexe de la transmission.

Une histoire singulière et universelle à la fois.
Un moment crucial où se construisent les systèmes agricoles de demain, et avec elle, notre vision du monde.

Transmettre synopsis 1

 

Description du projet

Transmettre synopsis 3

Marie Balthazrd co-autrice du projet:

"Transmettre” sa ferme, c’est à la fois le passage de la vie de paysan à la vie de retraité, mais aussi la poursuite de la vie d’un lieu, d’un troupeau, d’une histoire d’individus au cœur d’un territoire.

“Transmettre” c’est accepter de mettre sur le même plan des continuités et des ruptures. Ce film documentaire vise à témoigner de cette aventure singulière autour d’une ferme de la montagne vosgienne : creuset d’expérimentation agricole, de lutte contre l’enfrichement et d’ouverture des consciences à l’importance de l’environnement et de la terre qui nous nourrit.

Un couple de paysans, arrivés avec la mouvance des néo- ruraux du début des années 80, et arrivant au bout de 40 ans d’une carrière de paysans de montagne, aborde le moment de transmettre avec un regard sur leurs parcours passés, leurs expériences réussies et leurs échecs, leurs rencontres, et un autre tourné résolument vers l’avenir et l’évolution d’une paysannerie de montagne plus à même de nourrir son territoire et d’entretenir des paysages soumis aux bouleversements climatiques. Leur transmission répond à un défi : celle d’aboutir à concerter tous les acteurs et interlocuteurs de la ferme pour faire un choix pour son avenir. Le défi : parvenir à ce que cette ferme garde son unité et sa cohérence pour les générations futures. Et si elle disparaissait ?

Depuis plus de 10 ans, je me confronte aux questionnements des agriculteurs et agricultrices, qui arrivant aux termes de leur carrière, font face à la question de leur transmission. Qu’ils soient attachés à un modèle de ferme familiale ou entrepreneur forcené, j’observe que tous abordent ce changement de vie douloureusement. Et parfois les accidents de la vie, les coups du sort, ou des logiques financières mal anticipées imposent un choix qui n’était pas celui du cœur. “Qu’à chaque moment un agriculteur conserve le choix du chemin de transmission qu’il souhaite prendre”, telle est ma conviction et mon engagement auprès des agriculteurs que je rencontre.

A travers ce documentaire, j’espère transmettre les convictions que nous partageons avec Francis et Monique. Et si ce film donne l’envie à d’autres paysans et paysannes de faire le choix de faire perdurer leur ferme et l’histoire d’une vie à travers la transmission, l’objectif sera rempli."

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Jérôme Zindy co auteur et réalisateur

"Longtemps, j'ai acheté viande et légumes sans aucune conscience des conditions d’élevages, d’impact sur les sols et les conditions de vie de celles et ceux qui nous nourrissent. Je suis, comme la majorité d’entre-nous, déconnecté.

Et puis vient le temps de la prise de conscience. Celle qui remet tout en cause sur ma façon de voir le monde et de m’y investir. “Au nom de la terre”, comme d’autres films ou documentaires puissants, participe à m’ouvrir les yeux sur la dérive du monde agricole.

C’est une terrible injustice. Comment, celles et ceux qui nous nourrissent, peuvent-ils eux-mêmes avoir du mal à se nourrir ?

J’agis alors au-delà de ma propre consommation. Je veux apprendre, pousser la porte des fermes, rencontrer et partager ces découvertes. Me reconnecter.

En 2019, je réalise mon premier documentaire de 26’ “Au cœur des moissons”. Dans le Tarn, le film raconte comment, d’une génération à une autre, les agriculteurs ont de plus en plus de mal à vivre de leur métier.

En 2020, je développe le concept de vélo-reportage. À vélo, je sillonne les territoires à la rencontre de dizaines de producteurs locaux et engagés. Ces agriculteurs, acteurs de l’agriculture régénératrice et du circuit court ont réussi à bâtir des modèles qui fonctionnent. Mais que se passera-t-il quand il sera temps de “transmettre” ?

La question de la “transmission” est méconnue du grand public, peu traitée, voir oubliée des médias. Elle est pourtant cruciale puisque s’y joue l’avenir des fermes, et à travers elle, l’avenir du monde que l’on souhaite façonner.

L’aborder sous forme d’un film documentaire en suivant de près un couple d’agriculteurs lui-même confronté à la transmission, est une manière puissante d'éveiller des consciences pour que citoyens et décideurs politiques fassent les bons choix."

Je rome zindy

 

Traitement:

"Transmettre", c’est d’abord l’histoire, profondément marquante, de Monique et Francis confrontés à cette question de la transmission. Avec parcimonie, des éclairages techniques et juridiques viennent renseigner le téléspectateur sans que ces interventions ne dénaturent l’approche narrative et immersive du film, au plus proche du couple d’agriculteurs.

Des séquences tournées sur le vif, caméra à l’épaule, nous immergent à leurs côtés : l'objectif est que le téléspectateur s’approprie cette transmission et la vive avec eux.

Monique et Francis Schirck sont les personnages principaux. Leur histoire est une histoire singulière et universelle à la fois : elle illustre cette question délicate de la transmission, et au-delà du monde agricole, de notre vision du monde.

Marie Balthazard, coordinatrice de l’association Terre de Liens Alsace, nous apporte son expertise technique, sociologique et juridique sur les questions de transmission. Avec elle, nous découvrons les limites des schémas classiques de transmission, et envisageons de nouvelles formes plus adaptées aux besoins d’aujourd’hui.

Des moyens discrets et des nuits sur la ferme :

Raconter l’histoire d’une transmission, c’est entrer dans la vie des paysans et leur intimité. Jérôme Zindy réalise donc une majeure partie de ce documentaire seul, muni d’une caméra discrète, un Panasonic Lumix GH5, pour créer un maximum de proximité avec Francis, Monique et les différents protagonistes.

L’histoire se raconte en interviews posées et illustrées, ponctuées de nombreuses séquences live prise sur le vif. Pour capter ces séquences live prises sur le vif qui viennent enrichir le propos, Jérôme passe plusieurs jours sur la ferme, caméra à l’épaule, et s’adapte aux rythmes de Monique et Francis.

Paysages et vie de la ferme :

Cette ferme et le travail de Monique et Francis est une ode à la beauté. Des beauty shots et des images aériennes au drone amènent des respirations aux propos parfois complexes.

Impact environnemental réduit

Fidèle à ses engagements, Jérôme Zindy réalisera ce tournage en empruntant au maximum les transports en commun pour réduire les émissions de CO2.
Depuis Mulhouse où il réside, il profitera de la ligne de TER jusqu’à Wesserling. Il sera ainsi à 4 km de la ferme du Runtzenbach, qu’il pourra aisément rejoindre à vélo ou en co-voiturage.

Sites de tournage :

Mollau dans le Haut-Rhin en Alsace, la ferme du Runtzenbach et ses environs

Storckensohn dans le Haut-Rhin en Alsace, commune voisine de Mollau, où Francis a des terrains en fermage

Colmar dans le Haut-Rhin en Alsace : les locaux et le bureau de Terre de Liens

Avec la voix off pressentied’Edouard Bergeon

Une voix de l’agriculture

Edouard Bergeon a réalisé plusieurs documentaires sur le monde agricole. Dans son film “Au nom de le terre” Edouard Bergeon, fils d’agriculteur, y raconte sa propre histoire et celle de son père, interprété par Guillaume Canet.

De l’histoire particulière de Monique et Francis Schirck, la voix d’Edouard Bergeon nous permettra de prendre de la hauteur et nous éclairer sur les problématiques de la transmission.

Un lien établi avec Edouard Bergeon

Pour sa chaîne aunomdelaterre.tv, Edouard Bergeon a sélectionné le documentaire “Au cœur des moissons” réalisé par Jérôme Zindy. Edouard a conseillé Jérôme a plusieurs reprises sur son travail de réalisateur de vidéos et de documentaires sur le monde agricole. Terre de Liens est également en contact avec Edouard Bergeon.

Calendrier

2022: Écriture, repérage 

Février – Avril 2023: Financement

Juin 2023 – Mars 2024: Tournage et montage en parallèle

Avril 2024: Finalisation du montage

Mai 2024: Habillage, Musique, Mixage son, Etalonnage

Juin 2024: Livraison PAD

 

 

 

 

 

 

 

 


Date de dernière mise à jour : 10/04/2023

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